Juste un peu de musique chez ces rois de la, pour commencer et en attendant mieux.
La Guinée avec „Myriam“, parce que c’est beau comme la musique guinéenne. Les souvenirs, la montée au Fouta Djalon, les cascades, Labé et la traversée du coeur de l’Afrique de l’Ouest vers la Casamance, viendront plus tard, au cas où ces chants ne suffiraient pas…
Abbidjan et ses fêtes dans les quartiers : Treichville, Adjamé, Port Bouet, Marcori, et surtout plus loin bien après l’aéroport et le cantonnement du régiment de nos troupes : Bassam, Grand Bassam, la lagune, et le village de pêcheurs. Et bien sûr, Alpha nous faisant danser aux notes de Sweet sweet Fanta Diallo, et autres Cocody rasta dans les petits maquis que l’on trouvait partout en ville, tous peuplés de mélanges détonnants, bonjour les teufs, alors ! Aujourd’hui, tout a changé, une guerre civile plus tard, cocaïne oblige, et maintenant le virus frappe les quartiers. Bon courage les abidjanaises et abidjanais!
Et pour le Congo Brazza et la RDC, anciennement Zaïre, de l’ancien nom portuguais, nous commencerons par Tabu Ley Rochereau pour évoquer Matonge, la place Victoire, les nuits noyées dans la rumba congo et la bierre conjoncture. Que d’ondoiements ! Et quelles guitares, quelle douceur toute féminine …
Il y a aussi de beaux films musicaux à voir, qui datent de bien après cette année 1985 de l’explosion de l’épidémie que les kinois nommaient „syndrôme d’inhibition des amoureux“ : Symphonie Kinshasa, la 9ième du début (fabrication des instruments) à la fin, en pleine jungle ! Et puis le Benda Bilili, of course.